DevOps: métier ou culture?

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DevOps: métier ou culture?

Introduction

Par le passé, de nombreux secteurs de l’ingénierie ont connu une évolution majeure résultant de mises à jour constantes des besoins des clients et de leur compréhension approfondie des aspects métier.

De nos jours,  la société moderne requiert l’intégration harmonieuse de toutes les branches de l’ingénierie, qui interagissent de diverses manières.

Pour assurer la réussite des entreprises, il est absolument essentiel de comprendre les points d’intersection des différents métiers, favorisant ainsi les échanges et la collaboration.

Il est essentiel de tirer parti des perspectives et des compétences variées pour créer un environnement où les chefs de produit, les développeurs, les testeurs, les équipes informatiques, les équipes de sécurité et les équipes opérationnelles travaillent de concert. Ils ne cherchent pas seulement à s’entraider mutuellement, mais également à garantir le succès global de l’organisation et à accélérer le processus de mise en production. En travaillant vers un objectif commun, ils contribuent à fluidifier le déploiement en instaurant la stabilité, la fiabilité, la disponibilité et la sécurité.

Cette approche permet aux entreprises de sécuriser leurs écosystèmes, offrant aux équipes une autonomie pour développer, tester et publier leur travail de manière fiable et sécurisée.

Problématique

De nos jours, les entreprises qui ont intégré la méthodologie DevOps sont en mesure de déployer un produit environ 1000 fois plus rapidement qu’auparavant. Cette approche leur confère des avantages  significatifs tels que des délais de mise sur le marché considérablement réduits, des niveaux de service élevés, une capacité constante à expérimenter et à innover.

Cependant, se pose la question fondamentale : le DevOps est-il simplement une méthode de travail ou bien une culture à part entière ?

Un peu d’histoire

Pour répondre à cette question, plongeons dans l’histoire.

Les prémices du DevOps remontent aux techniques mises en œuvre par le système de production de Toyota dans les années 1980.

En 2001, le manifeste Agile a vu le jour, proposant des valeurs et des principes plus agiles que ceux des processus traditionnels tels que le modèle en cascade (Waterfall) ou le processus unifié rationalisé (Rational Unified Process). L’un des principes fondamentaux était de minimiser le temps de livraison du produit sur le marché (time to market).

Lors de la conférence Agile à Toronto en 2008, Patrick Debois et Andrew Shafer ont présenté comment appliquer les principes agiles à l’infrastructure.

Plus tard, lors de la conférence Velocity, John Allspaw et Paul Hammond ont introduit le concept novateur de « 10 déploiements par jour en s’appuyant sur l’exemple concret des équipes de développement et d’exploitation de Flickr ». C’est à ce moment-là que le terme DevOps a été officiellement introduit.

Les 3 principes à la base du DevOps

Nous allons maintenant explorer les trois principes fondamentaux qui sous-tendent les divers modèles utilisés dans le cadre du DevOps.

Source:

Le premier principe consiste à faciliter les échanges entre les équipes et à rendre le travail visible.

Pour réussir, il faut travailler par petits lots et par intervalles, de s’efforcer d’éliminer les défauts avant la mise en production du produit, et chercher en permanence à optimiser les pipelines.

Ce principe englobe la conception et l’amélioration des produits en continu, la création d’environnements de travail à la demande, et l’élaboration de systèmes faciles à modifier.

Le deuxième principe vise à fournir des retours sur les produits de manière rapide, efficace et constante à tous les niveaux, permettant ainsi d’implanter la qualité à la source du produit.

Pour atteindre cet objectif, il est nécessaire d’amplifier la communication et les échanges non seulement avec les clients, mais également entre les équipes, favorisant ainsi le partage de connaissances. En encourageant la libre expression d’opinions et en intensifiant les échanges et les retours, nous avons la possibilité d’apporter de nouvelles opportunités à l’entreprise tout  en améliorant nos compétences.

Le troisième principe vise à instaurer une culture de confiance dans un environnement scientifique et dynamique, en adoptant des approches qui encouragent l’expérimentation continue pour faciliter l’apprentissage et le partage des connaissances.

Conclusion

Il s’agit d’une culture basée sur le partage, l’expérimentation et l’apprentissage continu. Cette culture permet aux entreprises, qu’elles soient grandes ou petites, de progresser de manière constante et de proposer des solutions innovantes qui transforment qualitativement nos vies.

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